L'éco-conduite : pour une mobilité écologique...en voiture !
En France, le secteur des transports est responsable de 27 % des émissions de gaz à effet de serre (GES), ce qui fait de lui le premier secteur émetteur. Toutes les solutions sont donc bonnes pour réduire l'impact de la mobilité sur le climat ! L'éco-conduite est probablement la plus facile à mettre en œuvre, dont ses retombées s'avèrent aussi très positives pour les conducteurs qui l'adoptent.
L'éco-conduite : que de retombées positives !
Plus qu'un simple style de conduite, l'éco-conduite est une nouvelle attitude qui connaît un véritable essor depuis quelques années. Elle permet aux entreprises et aux citoyens de faire des économies et de se déplacer en plus grande sécurité. Le tout en réduisant ses émissions de gaz à effet de serre !
Le climat en profite
L'éco-conduite permet de limiter vos émissions de gaz à effet de serre, et donc votre impact sur le changement climatique. En adoptant les pratiques liées à l'éco-conduite, vous pourrez atténuer vos émissions de CO2 de 10 à 15% en moyenne. Bien entendu, ce type de réductions peut vous être intégralement reversé sur votre Compte CO2 !
Votre porte-monnaie et votre pouvoir d'achat en profitent
Pratiquer l'éco-conduite dans vos trajets quotidiens contribue en moyenne à réduire vos dépenses de carburant de 10 à 30% en moyenne, ce qui correspond très facilement à environ 300 € d'économies par an. Au-delà des plus faibles consommations, l'éco-conduite sollicite moins de nombreuses parties de votre voiture, comme le système de freinage, l'embrayage ou le moteur lui-même. Éviter d'user inutilement ces pièces, c'est aussi économiser sur vos prochains passages au garage !
Et surtout : votre entourage et vous en profitez
Une partie non négligeable de l'éco-conduite vise à fournir des clés sur la manière d'anticiper au mieux le trafic routier. Une des conséquences directes est la baisse du risque d'accidents d'environ 10 à 15% selon le ministère de l'Écologie et Bison Futé.
De plus l'éco-conduite procure une sensation de confort accrue grâce à la souplesse de conduite qu'elle engendre, et ce à la fois pour le conducteur et ses passagers. Le stress est ainsi évité !
De nouvelles habitudes à adopter...D'autres à éviter !
Plusieurs niveaux d'éco-conduite sont possibles. Le premier, qui est aussi le plus accessible, consiste simplement à suivre quelques grands principes clés, énoncés ci-dessous. Pour une connaissance plus approfondie de l'éco-conduite, il est possible de suivre des formations dédiées à cet enjeu. C'est en général l'option qui va être privilégiée par des entreprises qui souhaitent former leur personnel à cette nouvelle attitude.
Les règles d'or de l'éco-conduite
Plusieurs grands principes, où règles d'or, sont à respecter pour s'assurer des bénéfices liés à l'éco-conduite. Certains peuvent sembler être de bon sens tandis que d'autres peuvent avoir l'air plus contre-intuitifs.
La première règle d'or est de changer de rapport à bas-régime. Lorsque votre moteur atteint les 2000-2500 tours/minutes (pour un Diesel et une essence), n'hésitez pas, vous pouvez passer votre vitesse ! En effet, c'est lorsqu'il est à faible régime que le moteur consomme le moins d'énergie, et donc de carburant. Inversement, n'hésitez pas à rétrograder le plus tard possible pour les mêmes raisons. Toutefois, vous pouvez faire une exception à cette première règle d'or lorsque vous êtes sur une voie d'insertion, pour entrer sur une route nationale ou sur une autoroute par exemple.
La deuxième règle d'or est intimement liée à la première, puisqu'il s'agit de rouler avec le régime le plus bas (ou autrement dit le rapport le plus haut !). Faites le test : à 50 km/h, vous pouvez la plupart du temps rouler au moins en 4eme !
La troisième règle d'or est celle de l'anticipation du trafic. Conduire de manière détendue et sûre, en respectant les limites de vitesses et de sécurité par exemple, permet de lisser sa vitesse et ne pas opérer des changements brusques, très consommateurs en carburant.
Enfin, la quatrième et dernière règle d'or est d'avoir un véhicule entretenu. S'assurer du bon état de son véhicule est une garantie pour que ses consommations soient optimisées dans le temps. S'assurer que ses pneus ne sont correctement gonflés est un exemple d'application de cette règle d'or.
Quelques habitudes à éviter
Les trois principaux écueils à éviter pour limiter ses consommations de carburant sont les suivants. Tout d'abord, évitez la climatisation lorsqu'elle n'est pas nécessaire. Éteindre la climatisation fait d'ailleurs partie des écogestes ! Ensuite, la surcharge de votre voiture est un autre facteur de surconsommation de votre véhicule. Pensez donc à voyager le plus légèrement possible. Enfin, et non des moindres, réfléchissez à l'utilité de votre parcours en voiture : pouvez-vous prendre un autre moyen de transport ? Le vélo, la marche à pied ou les transports en commun peuvent s'avérer moins chers et plus efficaces !